Frenchman Triathlon avec Yann LE STANC

Yann LE STANC, licencié également aux Blés d’Or Gouesnou,  revient pour nous sur son 1er Triathlon distance Ironman qu’il devait faire en 2019 mais qui a été annulé avec le Covid

Après environ 4 mois de préparation, le jour J est arrivé, plus possible de reculer.

Le vendredi avant course, récupération du dossard et dépôt du vélo et des sacs de transition dans le parc à vélo tout est OK il ne manque rien. Je regagne le camping qui se situe à 500 m de ligne ( pas de stress si jamais il manque un truc).

Matin du départ à 6 h du matin dans le parc à vélo pour un dernier check du vélo et des sacs de transition et de ravitaillement. C’est assez silencieux ça ne parle pas beaucoup dans le parc.

6h40 du matin on enfile la combinaison et on se jette à l’eau pour s’acclimater et étonnement elle est plutôt bonne.

7h le départ avec le lever du soleil, c’est parti pour 3800 mètres de natation, il faut virer à la bouée qui de situe à 1700 mètres de la rive.

Ça a beau être un lac (Lac de Hourtin, plus grand lac de France), au large ça remue et pas que un peu, quelques concurrents rebroussent même chemin.

Après 1h15 de natation sans encombre à part 2 ou 3 tasses, sortie de l’eau et changement de tenue dans l’air de transition.

6 minutes plus tard c’est parti pour 180 kilomètres. Premier tour de 90 kilomètres sans trop forcer en me laissant doubler même si je me sens capable d’appuyer plus mais la journée et encore longue je ne me précipite pas.

Je bois et m’alimente comme il faut, les sensations sont bonnes. Certaines parties du circuit vélo sont un peu ennuyeuses, des lignes droites de 10 kilomètres avec parfois le vent de face.

Mais au 150^ème kilomètre en pleine ligne droite sur un bel enrobé, pour qui pourquoi un rayon casse et vient taper dans la fourche à chaque tour de roue. Ça surprend un peu. La roue est voilée, je m’arrête pour casser le rayon et desserrer les freins et ça repart. Il reste encore 30 kilomètres à faire en espérant ne pas en casser un autre.

Arrivée dans l’aire de transition 180 kilomètres en 5h45.

Changement de tenue, les choses sérieuses commencent. Il reste à courir 42 kilomètres soit 4 tours de 10,5 kilomètres en passant 8 fois devant l’arrivée. Il y a des spectateurs partout sur le parcours et notamment au niveau des 4 ravitaillements où il y a une sacrée ambiance avec  des thèmes différents. (Discothèque, orchestre bodega)

Les 28 premiers kilomètres se passent plutôt bien et à partir de la ça commence à devenir un peu plus dur il reste encore 14 kilomètres à faire.

 Ça ne paraît pas grand-chose mais arrivé là les kilomètres vont devenir longs. Je discute avec des concurrents avec qui on se relaye pour donner un rythme.

Les 4 derniers kilomètres commencent à devenir longs mais je cours toujours en m’accrochant à un concurrent avec qui je suis depuis environ 6 kilomètres.

Arrive le dernier kilomètre, celui-là il est cadeau, direction la ligne d’arrivée, il est 18h25 Ironman validé. Content de passer la ligne mais je n’aperçois pas Caro et mes jumeaux.  

Je prends une bière vite fait avec d’autres concurrents pour savourer l’arrivée et me dirige de nouveau vers la ligne d’arrivée et j’aperçois Caro qui regarde vers la ligne trouvant bizarre que je n’arrive pas et là elle comprend que je suis déjà arrivée. Raté la vidéo et la photo finish mais cela n’est pas bien grave l’essentiel était de finir.

11h25 172^ème  sur 532 ( 464 à l’arrivée ) Une bonne aventure !